Interview ROBERT JON

Traduction Y. Philippot-Degand


RTJ : Bonjour ROBERT, merci de nous accorder cette interview pour Road to Jacksonville webzine consacré au rock sudiste. Tout d’abord, j’aimerais revenir sur tes débuts, peux-tu nous rappeler d’où tu viens ?

ROBERT JON: Bien sûr, je viens du sud de la Californie, j'y suis né et j'y ai grandi. Le groupe est basé à Orange County, en Californie.

RTJ : Ta famille était-elle musicale ? Quels sont les principaux artistes que tu as écoutés ?

ROBERT JON: Mon père a été une grande inspiration pour moi, il a joué de la guitare et a chanté pendant que je grandissais, nous écoutions de vieux disques de gospel et de la radio pour vieux succès, n'importe quoi d'Oak Ridge Boys à Otis Redding.

RTJ : Par quel instrument as-tu commencé à jouer ? Et quels morceaux ?

ROBERT JON: J'ai commencé à jouer du piano quand j'avais environ 8 ans et je m'y suis accroché pendant un moment jusqu'à ce que je prenne les percussions et la batterie à environ 11 ans, puis je suis passé à la guitare au collège et j'y suis resté fidèle jusqu'à ce jour. Quand j'ai commencé, j'ai appris des chansons comme "Blowin 'in the wind" de Bob Dylan et de vieux airs de Merle Haggard.

RTJ : Quels ont été tes premiers débuts en groupe, est-ce que c’était au lycée ?

ROBERT JON: C'était au lycée, un groupe de mes amis venait chez moi jouer dans ma chambre le vendredi après l'école. C'était la première version d'un groupe dans lequel j'étais, et au fil des années, les groupes changeaient et tu jouais également des genres différents.

RTJ: Avez-vous des enregistrements de cette époque? En avez-vous joué en public?

ROBERT JON: Je ne pense pas avoir d’enregistrements de mon premier groupe, c’était avant que vous ayez des téléphones capables d’enregistrer n'importe quoi où que vous soyez, à l’époque. Mais les souvenirs que j'ai de cette époque me restent encore. Nous avons joué à quelques fêtes d'anniversaire mais c'était à peu près tout.

RTJ : Pour nos lecteurs, peux-tu nous rappeler comment ROBERT JON and The Wreck a été créé et nous présenté les membres du groupe qui t'accompagnent?

ROBERT JON: Nous avons commencé en 2011, je jouais de la musique sous mon propre nom, Robert Jon Band, depuis quelques années, et les gars du groupe à l’époque, je sentais qu’ils donnaient plus de temps et d’efforts, y compris pour écrire des chansons ensemble. Donc, je voulais y ressentir plus une dynamique de groupe. Nous avons donc décidé de former Robert Jon & the Wreck. Les membres sont les suivants: Andrew Espantman à la batterie, Steve Maggiora aux claviers, Henry James à la guitare solo, Warren Murrel à la basse et moi-même au chant principal.

RTJ : Peux tu nous en dire plus sur votre dernier disque paru en 2020 Last Light on The Highway? Comment et où a t'il été enregistré?

ROBERT JON: Nous avons enregistré Last Light on the Highway à Burbank, en Californie, dans le home studio de notre ami et coproducteur Jeff Frickman, Sonic Groove Studios. Nous avions travaillé avec Jeff sur les deux albums précédents et c'était une évidence de retravailler avec lui. Nous nous sommes beaucoup plus concentrés sur les chansons elles-mêmes et leur écriture pour cet album. Nous sommes très fiers du produit final et très reconnaissants de la réponse et de l'amour que nous avons reçus depuis sa sortie. Nous avons également été très honorés d'avoir de bons amis à nous en faire partie avec les vents de 504 Horns de New Orleans, LA, Live Strings de Gabe et Gideon Klein aux Shuffle Brothers Studios à Gallatin, TN et des choeurs supplémentaires des fabuleux Mahalia Barnes, Jade MacRae et Juanita Tippins aux Apple Street Studios en Australie.

RTJ: J'aime beaucoup « Do you Remember » qui a ses guitares harmonisées, peux-tu nous en dire plus sur ce titre?

ROBERT JON: "Do You Remember" est une chanson sur le souvenir du passé et comment être un enfant sans aucune responsabilité, alors que nous vieillissons avec de plus en plus de responsabilités, c'était un flash-back pour nous souvenir de l'époque où nous n'en avions pas beaucoup. Les lignes de guitare harmonisées dans cette chanson et la plupart des nôtres sont toujours un clin d'œil aux légendes du rock classique et sudiste passées que nous écoutons et Henry James est toujours là avec exactement les bons plans et lignes à ajouter dans n'importe quelle chanson pour rendre la chanson plus percutante.

RTJ: Votre album est superbe, quel est le titre que tu ferais écouter en premier à une personne ne connaissant pas votre musique?

ROBERT JON: Je dirais que le premier single de l'album et la première chanson du disque montrent vraiment qui nous sommes et ce que nous pouvons faire. "Oh Miss Carolina" est juste une chanson simple et solide avec un solo de guitare qui s'envole et un refrain vocal qui permet à la chanson de se tenir debout avec tous les grands.

RTJ : Y a-t-il une différence entre le public européen et aux USA ?

ROBERT JON: Je dirais que oui, le public européen a été très accueillant à notre égard, et toujours là pour passer un bon moment et vivre la soirée avec nous, ce que nous ne saurions assez remercier. Sans fans, nous ne pouvons pas continuer à faire ce que nous aimons. Cela étant dit, nous avons eu des spectacles incroyables ici partout en Amérique, et alors que nous continuons à grandir ici dans les États, nous avons vu de plus en plus de spectateurs ici réagir de la même manière. Je pense que c'est en Europe que nous avons expérimenté cette énergie en premier alors elle occupe toujours une place forte dans nos cœurs.

RTJ : Penses tu que vous alliez pouvoir revenir en Europe pour jouer dant vos fans?

ROBERT JON: Oui, nous reviendrons quoi qu'il arrive. Nous ne pouvons plus attendre aussi longtemps que ce que nous avons fait. Nous espérons être de retour en septembre!

RTJ : Question s’adressant au guitariste : quel est ton matériel de prédilection actuellement
en studio et sur scène ?

ROBERT JON: D'après Henry James:

Guitares - Epiphone Firebird (2020) et Gibson SG.

Amplis - Blackstar Studio 10, Music Man 110RD 50, Divided by 13 (une marque d’amplis de Californie du sud, NdT.)

Pédales - Wampler Plexidrive, Basic Audio Scarab Fuzz, Fulltone Clyde Wah & Dejavibe 3

Cordes - Dunlop 10-46 ou JHS Boomers 11-50 (pour accordage ouvert)

Slide - Rockslide Small Laiton

Médiators - Dunlop Flow .73mm

RTJ : Quels sont tes projets pour le futur, CD, DVD à paraître, projet acoustique ?

ROBERT JON: Nous avons un nouveau disque studio à l’horizon que nous sommes ravis de sortir et nous prévoyons également de produire un album live l’année prochaine, et peut-être quelques surprises en cours de route dont je ne peux pas encore parler. Mais nous sommes ravis de ce qui va se passer dans le futur.

RTJ : Dernière et traditionnelle question, si tu devais rester sur une île déserte, quels sont les cinq disques que tu emmènerais avec toi ?

ROBERT JON: C’est toujours une question difficile, mais pour le moment, ce serait

- “Keep it Loose, Keep it Tight” par Amos Lee,

- “Heartbreaker” par Ryan Adams,

- “Damn the Torpedos” par Tom Petty,

-“Seven Turns” par Allman Brothers, et

- “Croweology” par The Black Crowes

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